L’atelier inter-agences sur l’amélioration de la qualité de la formation des sages-femmes dans les pays francophones d’Afrique a démarré ses travaux à Abidjan

L’atelier inter-agences sur l’amélioration de la qualité de la formation des sages-femmes dans les pays francophones d’Afrique a démarré ses travaux à Abidjan

Abidjan (Côte d’Ivoire), 04 février 2015 (OMS/UNFPA) – L’atelier inter agences sur l’amélioration de la qualité de la formation des Sages-femmes dans les pays francophones d’Afrique a démarré ses travaux, le 3 février 2015, au Golf Hôtel d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il s’agira pour les participants, au cours des trois jours (03 – 05 février) que va durer cet atelier, de définir des mécanismes qui permettront d’améliorer la qualité de la formation des sages-femmes dans les pays concernés. Ces pays ne peuvent, quant à eux, offrir des services de santé de qualité à leurs populations, en l’absence d’un nombre suffisant de personnels de santé correctement formés, motivés et rémunérés.

La pratique des soins sage-femme  demeure une composante clé des soins de santé sexuelle, reproductive, maternelle et du nouveau-né. Ainsi, tous les personnels de santé qui interviennent dans les services de la santé de la reproduction y compris les soins néonatals (sages-femmes, infirmiers/ères accoucheurs, médecins généralistes avec des compétences en obstétrique et gynéco-obstétriciens), doivent recevoir une formation de qualité leur permettant d'acquérir les compétences essentielles en soins de Santé Maternelle, Néonatale et Infantile nécessaires à l'exercice de leur profession.

Les évaluations conduites dans onze pays montrent que plusieurs progrès ont été réalisés dans ces différents pays, notamment dans les domaines de la règlementation, du fonctionnement et des infrastructures des écoles de formation, de la qualité pédagogique, du niveau de recrutement des étudiants et de la formation pratique. Cependant beaucoup reste encore à faire. A ce propos d’ailleurs, M. Douhou Pierre, Directeur de cabinet adjoint de la Ministre ivoirienne de la santé, a révélé le chiffre de 614 pour 100.000 naissances vivantes comme ratio de mortalité maternelle en Côte d’Ivoire. « C’est face à cette situation », dira –t-il lors de son allocution d’ouverture, « que la Ministre de la santé et de la lutte contre le sida a procédé à une réforme de l’organigramme et a créé une direction des soins infirmiers et soins maternels en vue d’impulser de nouvelles pratiques axées sur l’accréditation des services de soins et l’auto-évaluation régulière des pratiques sages-femmes ».

Le Chargé de Bureau de l’OMS, et le Représentant intérimaire de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, ont tous les deux reconnus l’importance de la pratique des soins sages-femmes et le rôle clé que les Sages-femmes jouent dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. « Il s’agit d’une initiative vitale, importante aussi bien pour les intéressées (notamment ceux qui pratiquent la fonction de Sages-femmes) que les populations qui en sont les bénéficiaires et surtout pour les mères et les enfants. L’OMS est fermement décidée à contribuer à l’élaboration d’orientations politiques pour la formation, le déploiement et la fidélisation des personnels de santé essentiels pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile », a dit le Dr Kalilou Souley, Chargé de Bureau (OMS). Quant au Représentant intérimaire de l’UNFPA, M. André Mayouya, il a rappelé que « la plupart des pays en développement n’ont pas atteint l’OMD5 malgré d’importants investissements dans le renforcement du système de santé. Nous devons continuer à investir davantage, non seulement dans le domaine des infrastructures de santé et des équipements médicaux, mais aussi et surtout dans les ressources humaines qui constituent une composante essentielle de l’offre de soins de qualité ». 

Environ 80 participants venus de 12 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, République Démocratique du Congo, Togo et Tchad) sont présents à cet atelier co-organisé par l’OMS, l’UNFPA, la Banque Mondiale et l’OOAS, sur financement des Fonds français Muskoka. (OMS/UNFPA/PRESSE)

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Pour plus d’information, prière contacter:

M. Koné Souleymane, Chargé de Communication OMS, 
Tel : 22517222, Cel : 07148393                                      
E-Mail :koneso [at] who.int
Mme Haidara Mariama, Chargée de Communication UNFPA
Tel : 22529400 Cel : 08080907
Email :  mhaidara [at] unfpa.org
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1. De G. à D. -  Représentant ai UNFPA-representante Ambassade de France-Directeur de Cabinet adjoint Ministère de la santé-Officier en charge du bureau OMS-représentant Banque mondiale-représentant OOAS

2. Photo de famille des participants

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